Mise en service de l’unité de production d’eau potable de Mangoër 2

Travaux

26/03/2015

La construction de la nouvelle unité de production d'eau potable de Mangoër 2  est achevée. Démarrés en septembre 2013, d'un montant total de 7,5 M€, les travaux ont duré 18 mois. Mise en service depuis le 9 mars 2015, elle produit de l'eau potable alimentant le réseau d'interconnexion et de sécurisation du Morbihan.

Le projet de nouvelle unité de production, sur la commune de Cléguérec, a été initié en 2009. Il s'intègre dans la stratégie globale de sécurisation de l'alimentation en eau potable de l'ensemble du territoire de Eau du Morbihan, au titre de la compétence Transport d'eau potable.

Son implantation permet de bénéficier d'une ressource en eau brute pérenne grâce à la présence à l'amont du Lac de Guerlédan (51 millions de m3). Sa proximité avec l'usine existante de Mangoër 1, mise service en 1986, permet de mutualiser certains équipements et notamment la filière de traitement des boues. Mangoër 2 remplit les réservoirs du Cosquer à Malguénac qui, grâce à leur situation altimétrique élevée, alimentent la totalité du réseau d'interconnexion de façon gravitaire, sans pompage ou surpression.

D'une capacité de production de 500 m3/h et 10 000 m3/j, l'usine de Mangoër 2 est conçue pour faire face à plusieurs scénarii de crise et ainsi remplir sa vocation de sécurisation :

  •  un secteur de desserte permettant de sécuriser la quasi-totalité du territoire de Eau du Morbihan, à l'exception du secteur Nord-Ouest qui bénéficie de sa propre sécurisation,
  • une filière de traitement moderne et performante capable de potabiliser une eau brute dégradée,
  • une prise d'eau au bord du Blavet fonctionnelle même en cas de crue centennale ou en cas de vidange du bief,
  • un groupe électrogène à poste en cas de rupture d'alimentation en énergie.

Cette conception en fait un élément clé de la continuité du service public d'eau potable, y compris durant l'assec du Lac de Guerlédan. Mangoër 2 a en effet vocation à traiter des eaux brutes de qualité dégradée et à s'adapter aux variations de niveaux d'eau dans le Blavet, phénomènes a priori attendus durant l'épisode de vidange de 2015.